Une 404 bleu nuit garée près du trottoir, 41 rue Montmartre. A lintérieur, une vidéo. Un long baiser, images télévisées re-travaillées par ordinateur. Ce geste intime et infini devient ici événement singulier, théâtralisé. Valse-hésitation entre pudeur et voyeurisme, entre road-movie et peep-show. Cest dans ces interstices que ce banal baiser au mouvement perpétuel trouve sa place.
Ce procédé de répétition dun même geste est récurrent dans le travail de Pierre Giner ; ainsi la série dinstallations vidéo intitulée " Figures du désir " inspire un même sentiment de déjà-vu et une impression détrangeté face à ces ritournelles de faits et gestes pourtant résolument quotidiens.